Pour une fois, voici un article qui n’est pas entièrement de moi, mais qui reflète si bien ma pensée, que j’ai trouvé intéressant de vous le transmettre. Voici donc
un extrait du livre “Devenez le meilleur ami de votre chien”, de la canadienne Jacinthe Bouchard.

“- Le dominant utilise le “je”/ le leader utilise le “nous”

– le dominant crée la peur / le leader inspire la confiance

– le dominant sait comment agir / le leader montre aux autres comment agir

– le dominant donne des ordres / le leader montre comment obéir

– le dominant se fie à son autorité pour que les choses se fassent / le leader compte sur la coopération

– le domiant provoque du ressentiment / le leader stimule l’enthousiasme et la motiviation”


Je trouve ça assez bien vu. Personnellement, j’utilise volontiers la métaphore du “guide de montagne” :

un guide (enfin, un bon guide), c’est quelqu’un en qui on a confiance. On le suit volontiers, on compte sur lui pour mener le groupe. Quand il est là, on a moins
peur, on se pose moins de questions ; en cas de pépin, on se tourne vers lui. On recherche sa présence rassurante. On peut le tutoyer, être son ami, rigoler avec lui… mais quand il dit quelque
chose, on écoute et on suit, parce que de lui dépend notre survie.

Pour garder notre confiance, lui aussi à des obligations : il doit savoir exactement ce qu’il fait, garder son sang froid et tâcher de ne jamais s’énerver, ne pas
abuser gratuitement de son autorité, ne jamais nous entraîner dans un piège ou nous pousser à faire quelque chose qui risquerait de mal tourner.

S’il accumule les erreurs, on finira par choisir de ne plus suivre notre guide. Et là, tout le groupe sera en danger…

Moralité, soyons les “leaders”, les guides de nos chiens !

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Et quand on est bien fatigué, quel bonheur de se reposer sur son guide…

4 réponses

  1. C’est tout à fait ce que je vois dans les yeux de Nazca. Elle cherche ce que je vais lui demander de faire, dans quelle direction je vais me diriger ou alors quand il y a un pétard ou un bruit bizarre, elle est inquiète et se tourne vers moi comme si ma seule présence suffisait, elle n’a pas besoin de partir en courant apeurée car je suis là.

    Quand je perd patience ou que je m’énerve, elle est perdue et ne comprend plus ce que je veux mais elle me pardonne car elle me fait confiance.

    Et tout ça grace à tous ces cours d’éducation, tous ces stages basés sur l’échange et la confiance réciproque et l’agility…. Jamais je n’aurai cru découvrir autant de richesse dans la relation maitre/chien… 🙂

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